jeudi 25 novembre 2021


 










Et si j'étais en risque de burn out?


2/3 - Pourquoi il faut éviter à tout prix d'en arriver là

L'être humain est bien fait: il compose avec toutes les sollicitations de stress mais si le niveau quotidien s'élève et n'offre plus de pause, il va chercher des compensations dans des addictions et/ou puise dans les réserves vitales. Alors le corps envoie des signaux d'alerte par la perte du sommeil, des maux de dos, des migraines...

Si nous n'écoutons ni notre corps, ni notre découragement, ni nos émotions à fleur de peau, il arrive le jour où tout bascule. Le corps dit STOP. Pour nous protéger. Mais le choc est brutal: l'énergie tombe à zéro et le cerveau perd sa capacité de mémoire et de compréhension. Impossible de faire semblant et de continuer comme avant.

Aujourd'hui le phénomène est connu des généralistes qui sont capables de discerner le burn out d'une dépression et de prendre en charge le traitement. Par contre l'entourage proche peine à mesurer l'ampleur du drame puisqu'être grillé de l'intérieur ne se voit pas forcément de l'extérieur.

Pourtant il peut falloir des mois, souvent 2 ans, pour reconstituer le capital énergie. Et rien ne peut accélérer le processus sinon ne RIEN faire. Douloureux pour des personnes habituellement très actives et reconnues socialement pour cela.

Un petit livre, bourré de témoignages: Le guide du burn out d'Anne Everard, aux éditions Livre de Poche, donne une image parlante du réservoir d'énergie : une personne normale dispose de 50 cuillères chaque matin quand une personne en burn out n'en a plus que quelques unes et que chaque acte posé (comme s'habiller) en consomme plusieurs. Le repos total et un entourage bienveillant font revenir les cuillères mais doucement et avec des rechutes nombreuses.

La description est impressionnante c'est pourquoi si vous avez atteint un score à risque dans le test de la semaine dernière, il est temps de consulter.

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