vendredi 20 décembre 2019

C'est Noël! un temps pour bénir


Les Ateliers abordent le thème des blessures. Faut-il pardonner à celui qui nous a fait mal? 

La pleine conscience nous invite à considérer notre monde comme un réseau de relations: nous sommes tous connectés les uns les autres. Vous êtes connectés à vos proches qui sont connectés à d'autres et ainsi de suite jusqu'à couvrir la population mondiale. Pour visualiser ces connections on pourrait représenter la terre parcourue de filaments de lumière.

Notre vœux personnel le plus cher est d'être nourri par des liens de qualité, enrichissants (qui nous font grandir), bienveillants (qui veillent sur nous), encourageants (pour avoir toujours le courage de repartir après un temps difficile), valorisants (qui nous offrent l'amour que nous ne savons pas nous donner nous-mêmes) et magnanimes (pour passer outre nos propres manques d'amour et nos erreurs).

Nous sommes blessés quand ces liens sont abîmés. 

Notre mouvement naturel est de nous protéger de l'autre qui est capable d'utiliser le lien à mauvais escient. A ce moment-là un filament de lumière s'éteint.

Accepter de pacifier la relation est un immense défi. Parfois parvenir à un état neutre où nous n'envoyons plus de mauvaises ondes nous semble le maximum que nous pouvons atteindre. Mais le filament est toujours éteint.

Pour encourager la vie en ces jours qui nous rapprochent de Noël, la fête de la paix, pourquoi ne pas bénir ceux que vous aimez et aussi ceux-là qui vous ont blessé? Parce que ces derniers souffrent aussi de ne pas être reliés par de beaux liens, parce qu'ils sont fragiles et aspirent à la joie autant que nous et qu'ils seraient capables de meilleur s'ils recevaient de l'affection.

Voulez-vous essayer la méditation de bienveillance? Commencez par 5mn de cohérence cardiaque pour vous détendre, puis connectez-vous par un hug imaginaire à une personne qui sait vous aimer inconditionnellement. Quand votre coeur est chaud, offrez-vous vous-mêmes cette bienveillance; aimez-vous un peu, vous verrez ça fait du bien! Vous êtes maintenant prêt à offrir de la bienveillance à quelqu'un qui tient un rôle neutre dans votre vie. Ce pourrait être votre boulanger, croyez-vous que quelqu'un pense à le bénir parfois? Aujourd'hui ce sera vous! Et si tout ce processus vous a mis en mouvement, osez bénir la personne qui a abîmé le lien qui vous unissait. Souhaitez-lui le meilleur, la joie et la paix.

Vous verrez que le bienfait vous reviendra. Et le filament se rallumera peut-être, qui sait? Ainsi en ce soir de Noël, la terre pourrait ressembler à une boule du sapin.

Joyeux Noël à tous.

vendredi 22 novembre 2019

Good vibes!


Aux Ateliers nous parlons aux pommes! Nous faisons chaque fois la démonstration qu'un fruit est sensible aux agressions. La théorie en revient à Masuru Emoto qui a révélé la mémoire de l'eau. L'eau se pollue au contact de l'agression ou se purifie au contact de bonnes vibrations. Le fruit étant constitué en grande partie d'eau, l'hypothèse selon laquelle il est physiquement impacté par les agressions est plausible!

Depuis plusieurs années, les participants aux Ateliers le vérifient en famille ou au bureau. Les derniers en date: ces coings magnifiques qui ont séjourné pour partie à la maison pour partie au bureau, vous devinerez quels sont les deux travailleurs. Cette entreprise avait déjà fait pourrir une pomme de façon flagrante!

Ce qui fait froid dans le dos quand on sait que l'être humain est lui-même composé en grande partie d'eau. Les messages négatifs nous abîment physiquement.

Comment mettre cette curieuse expérience au service du bien-être en entreprise?

Les plus audacieux pourront apporter un fruit et inviter leur collègue à l'injurier pour faire la démonstration de l'impact réel de l'agressivité. Pour ceux qui souffrent déjà de l'atmosphère au travail, le challenge est plutôt de faire survivre le fruit le plus longtemps possible en encourageant les collègues à exprimer leurs besoins de façon positive. Pour que notre lieu de travail reste orienté vers sa mission et que tous ceux qui y consacrent leurs journées rentrent le soir certes fatigués mais le coeur serein. Et si vous n'osez pas formuler l'expérience à voix haute, apportez juste votre fruit et comparez son évolution avec celui que vous aurez laissé chez vous pour servir de témoin. Veillez à ce que la luminosité et la température soient semblables et observez!

A vous de solliciter les good vibes de vos collègues!

vendredi 15 novembre 2019

Maslow! Maslow! Maslow! morne plaine!


Nous avons été bercés par la pyramide de Maslow qui nous promettait le bonheur proportionnellement à la satisfaction de nos besoins.

Si nous pouvions combler nos besoins physiologiques (n'avoir ni faim ni froid, ne pas être malade, ne pas souffrir), nous serions en mesure de prendre soin des besoins de sécurité (avoir une maison, un travail, une assurance) qui nous libéreraient pour nourrir ceux de reconnaissance et d'amour. Alors, rassurés, nous pourrions bâtir une jolie estime de soi. Et cadeau suprême, pour les êtres achevés, nous pourrions nous féliciter de nous réaliser!

Curieux constat lorsqu'on visite Calcutta: comment des gens qui vivent dans le pire endroit au monde que sont ces bidons-villes peuvent-ils arborer de si jolis sourires? Pourquoi à leur contact se sent-on si vivant? Ils n'atteignent pourtant pas le premier échelon de la pyramide!

Les Indiens, pour les prendre comme exemple à la démonstration, considèrent que la vie est un grand mouvement, que l'homme ne peut rien contre le déploiement du monde mais qu'il lui appartient d'accepter ce qui est et d'entrer dans ce mouvement. Ils ne contrôlent rien de leur vie (mangeront-ils ce soir? pleuvra-t-il dans leur maisonnette cette nuit?...), ils ne disposent que du temps présent.

Nous avons appris qu'il faut tout prévoir. Ils se réjouissent pour chaque chose positive qui survient.

Nous avons appris à résister au mauvais sort, à nous battre contre les éléments contraires, à nous en sortir seuls. Ils pratiquent le lâcher prise comme principe de vie: si cela arrive c'est que cela devait arriver, si cela n'arrive pas c'est qu'il devait en être autrement.

Nous payons des stage de développement personnel pour comprendre ce principe de lâcher prise. Ils expérimentent tous les jours que c'est un poids en moins d'arrêter de lutter contre ce qui est pour se consacrer à vivre ce qui est offert.

Assurément cette confiance en la vie est source de joie, elle rend spirituel au sens où elle nous rappelle que tout se reçoit. Finie la morne plaine du quotidien, bienvenue à la danse de la vie!

jeudi 7 novembre 2019

Et si on rangeait?


Le désordre n'a l'air de rien mais draine notre énergie chaque fois que notre regard se porte dessus. Pourquoi? Parce qu'il génère des idées telles que:
- il faudrait que je ...
- tout ça à ...
- c'est encore là!
- ça ne partira jamais!
- je ne suis pas capable de ranger des choses simples… alors ma vie!

Les participants aux Ateliers ont pris le taureau par les cornes!
L'une a rangé son bureau qui était peu plaisant. Avec l'espace gagné elle va pouvoir le rendre agréable.
Une autre a affronté son garage envahi de cartons destinés à être triés pour être ensuite offerts et qui en vérité prenaient racine. Désormais, c'est décidé, cette étape intermédiaire d'attente incertaine n'existera plus!
Une encore a profité de cet exercice pour faire de la place pour les autres et partager un moment de qualité.

De fait, l'action paraît anodine mais libère autant la pensée que le coeur.

Elle demande un investissement ponctuel mais la récompense se savoure longtemps.

Quel placard allez-vous attaquer?

vendredi 18 octobre 2019

Le portable ou le syndrôme de Stockholm

Le clin d'œil de pleine conscience


Vous est-il déjà arrivé d'oublier votre portable? Tentez consciemment l'expérience pour mesurer votre degré d'attachement à votre geôlier électronique!

Les participants aux Ateliers ont essayé pour vous. Voici ce qu'ils retiennent de plus marquant:

On ne peut plus échapper à une situation routinière désagréable: le métro le matin est rempli d'inconnus qui ne communiquent pas entre eux (parce qu'ils n'ont pas oublié leur portable, les malins!), le portable permettait de s'évader. Sans portable, vous prendrez peut-être le même plaisir que l'un d'eux qui fait un plongeon en humanité tous les matins et qui se régale à observer ses congénères avec bienveillance!

On ne peut pas se donner de contenance: eh oui le portable a remplacé la clope! Là encore vous serez comme cet autre qui travaille son aisance et la qualité de ses rencontres!

On ne peut pas régler ses problèmes sur le champ: vous êtes perdus? vous avez oublié le code? vous cherchez une info culturelle, politique ou géographique? Aïe, le portable aurait résolu la question en quelques clics, là vous êtes bons pour y passer du temps. Génial, dit le troisième, on redevient dépendant des autres, il faut demander de l'aide, c'est toujours l'occasion de belles rencontres!

On angoisse de manquer quelque chose d'essentiel: une information professionnelle, un rendez-vous… C'est peut-être une chance pour souffler et diminuer la pression de notre meilleur ami le portable!

Etes-vous prêts pour le défi d'une journée sans portable? 😊


jeudi 3 octobre 2019

Et si nous osions désirer le meilleur!

Clin d'œil de pleine conscience


Les Ateliers se poursuivent et mardi nous étions en quête d'une phrase ressource. Sa mission est d'annuler l'effet nocif de la phrase négative qui nous attaque sans relâche et de remplir notre être de l'émotion qui nous paraît la plus désirable: se sentir aimable et aimé, avoir de la valeur, faire confiance à la vie et être rassuré, être soi sans avoir besoin de prouver ou de se justifier, se sentir juste…

Et vous que désirez-vous ressentir? Quelle phrase choisiriez-vous?

Vous ferez peut-être la même expérience que les participants: quelle utilité de répéter que tout va bien si tout va mal? Peut-on espérer se sentir bien quand l'agression vient de l'extérieur? La pleine conscience c'est comprendre que tout se passe en soi. Nous allons mal quand nous nous laissons affecter. Quand nous sommes solides à l'intérieur, nous impactons le réel. Au lieu d'être submergés d'émotions nous devenons factuels aidant l'entourage à aborder les événements pour ce qu'ils sont sans attaquer la valeur d'autrui. C'est pourquoi il est si important de savoir quel confort intérieur nous désirons connaître.

L'autre découverte de cet exercice: pourquoi répéter un état intérieur qui parait inatteignable? Exemple: vous aimeriez être choisi et aimé et ce n'est pas encore arrivé? Répéter "je suis aimé" n'est-ce pas se faire du mal alors que ça n'arrivera peut-être pas? En réalité c'est déjouer les phrases négatives qui affirment quelque part en vous que ce privilège ne vous est pas destiné. Pour activer votre assurance d'être infiniment aimable. Quand vous vous sentez infiniment aimables vous abordez la vie de façon totalement différente: ne gaspillant plus d'énergie à vous juger, vous êtes tout disponibles à aimer les autres. Les autres en ont tellement besoin! Il y en a bien un qui vous trouvera aimable à vie pour savoir donner de la joie.

C'était un exemple mais il nous encourage, quelque soit notre désir, à nous autoriser à penser que nous méritons le meilleur et que le désir a une capacité d'attraction qui vaut la peine d'être expérimentée.

Cette semaine, si tout était possible, quel enthousiasme intérieur voudriez-vous ressentir? C'est parti pour une phrase audacieuse! Bonne semaine!

jeudi 26 septembre 2019

Le clin d'oeil de pleine conscience

Les phrases négatives œuvrent pour le découragement


Répéter une petite phrase négative parce qu'il pleut et que c'est lundi, ça nous arrive! Nous ne voyons pas vraiment en quoi c'est toxique ! Et puis c'est la vérité après tout!

Les phrases négatives ont un pouvoir gradué: il y a celles qui nous font maugréer. C'est déjà dommageable pour notre entourage et notre propre énergie en prend un coup.
C'est encore pire quand la phrase négative cache en second plan une attaque en règle de nous-mêmes.

Exemple cité aux Ateliers: vos textos restent sans réponse, une petite voix murmure "tu ne les intéresses pas". Même pas mal, sauf que la suivante dit plus fort "tu n'es pas intéressant". Les mauvais jours elle se met à crier "ta vie ne sert à rien, pourquoi n'en finis-tu pas?"

Le trait paraît peut-être grossi mais le mécanisme d'une phrase négative mène toujours au découragement. Si nous ne sommes rien, comment trouver l'énergie de participer au monde? Quelle lumière aurions-nous à apporter puisque nous sommes remplis d'ombres? 

Et hop c'est l'éclipse de notre partie de lumière!

C'est là que réside le mensonge des phrases négatives: elles nous découragent et absorbent notre lumière. 

C'est pourquoi cette semaine nous disons STOP aux pensées négatives. En surveillant notre ombre, la lumière saura surgir d'elle-même!


Le clin d'oeil de pleine conscience

Choisissons d'être vivants!




Les Ateliers redémarrent et avec eux la découverte que nous sommes pleinement vivants quand nous vivons tout instant, même modeste avec la même intensité que nos hobbies favoris. Ce qui caractérise ces moments de pur bonheur c'est que nous les vivons avec tout nous-mêmes, avec nos 5 sens, notre esprit n'a plus la place de juger, nous sommes occupés et heureux.



Certains trouvent que la posture positive est une imposture, et pourtant! C'est le mental l'imposteur qui voudrait nous faire croire que la vie est compliquée et qu'elle se mérite. En fait la vie s'accueille avec l'enthousiasme d'un enfant. Parce qu'elle est offerte instant après instant. Et si l'instant qui précédait nous a peiné, celui qui éclot maintenant est libre pour être écrit en belles lettres.



Pas de chance, quand notre moral flanche, notre volonté faiblit et choisir de taire les pensées pour s'attacher au concret coûte beaucoup. Pourtant chaque tentative de revenir au réel apporte de la paix.



Alors, pour vivre cette année bien vivants et enthousiastes, mettons-nous dans la peau de l'athlète décidé à mettre toutes les chances de son côté. Pour nous ce sera avancer dans nos journées les 5 sens en éveil et le désir que le présent soit aussi beau que notre attente.



Bonne rentrée!

vendredi 10 mai 2019

Clin d'oeil de pleine conscience

La culpabilité ou le choix de la vie

Cette semaine nous traitions de la culpabilité.

Marshall Rosenberg, créateur de la Communication non violente, nous encourage à l'auto-bienveillance. Certes, nous commettons des erreurs regrettables, mais la culpabilité nous garde dans le remords et nous retient de partager le meilleur de nous-mêmes. Par nos erreurs nous répandons l'ombre et par notre culpabilité nous retenons la lumière.

La culpabilité est nourrie par notre juge intérieur qui dresse un constat accablant des valeurs que nous avons bafouées. Il est le chacal qui nous harcèle. Le chacal a mentalement raison: ce que nous avons fait est regrettable, il n'y a pas moyen d'en faire une action positive. 

Mais la pensée n'est pas tout, la vie est avant tout une histoire de coeur!

C'est là qu'intervient la girafe. Elle rappelle que nous sommes des êtres limités, faibles, apeurés, fatigués, ignorants mais attachants et aimables inconditionnellement. L'acte que nous avons posé répondait à un besoin, nommons-le, nous saurons le nourrir de façon plus approprié la prochaine fois.

La girafe n'annule pas le chacal, ce serait trop simple, mais elle nous appelle à la vie: nous avons écorné notre vision idéale de la vie, mais l'instant présent est un espace vierge, encore à écrire, qui ne demande qu'à l'accueillir à nouveau. 

Ainsi, à chaque fois que le remords nous saisit, demandons-nous quel acte de vie nous pourrions poser. Pour transmettre une jeune pousse comme sur la photo.

Cette semaine, finis les remords, nous faisons le choix de la vie!


samedi 20 avril 2019

Le clin d'oeil de pleine conscience


Pour notre bonheur, prenons soin de notre maison intérieure


La vie se charge de nous bousculer. Il reste la part dont nous pouvons prendre soin: notre maison intérieure. Elle a classiquement 3 dimensions: la tête, le coeur et le corps.

Quand le moral fléchit il est temps de partir en enquête: avons-nous pris soin de nous?

Dans la première dimension, la tête, il s'agit d'observer le rôle que jouent nos pensées. Nos pensées sont-elles bienfaisantes? Il est à parier que non. Disent-elles toute la vérité? Si elles sont douloureuses, on sait déjà qu'elles sont mensongères, sinon elles seraient purement factuelles. Ce qui caractérise une pensée toxique c'est qu'elle fait de la peine chaque fois qu'on la répète, qu'elle est générale et qu'elle est définitive. Exemple: "je suis nul". C'est flou, c'est faux puisque chacun a des talents et ce n'est pas ancré dans un temps précis. Cette phrase n'aide en rien. Elle est donc à proscrire. Par contre si elle s'invite c'est qu'elle a un message à délivrer sur notre besoin. Exemple: "j'ai besoin d'être rassuré, d'être entouré, de travailler à plusieurs, de prendre du repos, etc". Elle exprime aussi notre désir. Exemple: "j'aimerais réaliser de belles choses, donner du sens à mes actions, embellir le monde, relier les gens, etc".

Deuxième dimension, le coeur, comment ça va dans cette région-là? Quand le mal-être s'installe on peut s'interroger s'il y a de vraies raisons de s'agiter à l'intérieur ou si en se posant on pourrait trouver que la vie nous apporte ce dont nous avons besoin. Car tout est là, juste là. Si effectivement notre coeur est en peine, il est temps d'en prendre soin. Et de rechercher ce qui lui ferait du bien. S'autoriser à prendre soin de soi.

Troisième dimension, le corps, qui souvent lance des signaux. Est-il fatigué, enrhumé, malade, tout bloqué dans le dos, etc? Le respectons-nous assez pour lui offrir son comptant de sommeil, une nourriture saine savourée sans précipitation, l'exerçons-nous, lui offrons-nous un petit tour en nature, l'habitons-nous sans l'envahir constamment par la pensée?

Ca a l'air un peu simple, et pourtant prendre soin de ses 3 dimensions c'est exercer une prudence nécessaire pour respecter cette belle mécanique qui nous accompagne dans nos vies.

Et pour ceux qui regardent vers le ciel, cette semaine est propice à prendre soin aussi de la quatrième dimension dont on parle moins mais qui n'est pas moins essentielle et qu'on peut appeler l'âme ou l'être profond et qui nous relie à plus grand que nous!

Restaurons notre maison intérieure!


jeudi 11 avril 2019

Le clin d'oeil de pleine conscience

Comment va votre chacal?


Dans le précédent article, vous avez pu constater l'expérience concrète de l'impact d'une agression sur la santé. Aujourd'hui un peu de théorie, héritée de Marshall Rosenberg, cet américain qui a fait du langage un instrument de paix.

Il nous rappelle avec justesse que nous languissons tous du besoin d'amour inconditionnel et que cela devrait nous brancher continuellement sur un mode d'émission bienveillant. Or l'être humain n'est pas à une contradiction près: il rêve d'amour et agresse volontiers. 

Nous parlons en général chacal quand nous aimerions recevoir du langage girafe!

Rappel en quelques mots de ce qui différencie ces deux langages:

Le chacal a pour croyance que l'homme est foncièrement mauvais et qu'il change ou sert nos intérêt quand nous le dominons. Son langage juge, punit ou récompense selon les circonstances mais n'est jamais gratuit, il ne sait pas demander; il exige.

Tandis que la girafe, qui symbolise le langage suggéré par la Communication Non Violente de Marshall Rosenberg, croit que la relation rend heureux. Alors elle prend grand soin de son langage pour qu'il traite les problèmes sans accuser personne mais en exprimant ses sentiments et ses besoins sans oublier de questionner ceux de son interlocuteur. En travaillant avec les autres à améliorer les situations, elle reste connectée à la vie et invite les autres à faire de même. Car c'est cette connexion qui compte finalement.

Votre mission, cette semaine, si vous l'acceptez!: parlez girafe en facilitant l'harmonie et la résolution des problèmes plutôt qu'en défoulant vos agacements sur l'autre. Car ce qui reste, c'est la qualité des relations. Devenons artistes d'humanité par nos mots!



jeudi 4 avril 2019

Le clin d'oeil de pleine conscience

Ce ne sont que des mots!


Cette semaine aux Ateliers, nous avons travaillé sur la colère. Depuis 3 semaines, les participants injuriaient une pomme et encourageaient une autre. Exercice difficile si l'en est car il est totalement contraire à nos valeurs d'agresser un fruit! Alors que notre collègue ou nos enfants…

Chaque fois, l'exercice ressemble à un pari. Devra-t-on le déclarer fumisterie ou en tirer un enseignement? 

Le premier prix revient à une mère de famille dont les 4 enfants ont décidé de démontrer que l'impact physique de l'agression est une blague. Ils ont pris leur mission très à coeur et la pomme en a pris pour son grade. Je vous laisse admirer le résultat!


Voilà un foyer qui aura sans doute retenu que l'harmonie est préférable pour la santé physique tant que morale!

Suggestion de la semaine: sachant que notre attitude a un impact réel sur l'autre, choisissons une personne qui suscite nos critiques et voyons si un langage bienveillant la rend plus goûteuse!


jeudi 21 mars 2019

Clin d'oeil de pleine conscience

Qu'il te soit fait selon ce que tu crois


La pleine conscience a pour but de nous rendre à notre liberté intérieure pour pouvoir déployer l'être magnifique que nous sommes. Cette être magnifique est créé pour la joie.

Comment ne pas se révolter quand la vie est âpre? Aurions-nous raté quelque chose?

La réponse ne nous appartient pas mais il est une attitude qui peut se cultiver et qui porte du fruit. 

Témoignage de 2 personnes qui se sont (enfin) rencontrées et qui vivent maintenant de cette joie.

Le grand déclic a été de croire qu'ils étaient faits pour cette joie. A partir de cet instant, ils se sont sentis portés vers l'accomplissement de leur destin. Ce sentiment ne les a pas rendus inactifs, au contraire, ils ont travaillé à résoudre les derniers obstacles intérieurs. Mais avec une certitude étonnante que tout concourait pour leur bien. Et effectivement! Quelle joie d'admirer de tels parcours.

Ce qui vaut pour certains vaut pour tous. Si vous avez en ce moment un projet qui vous tient à coeur et vous paraît insurmontable, ou simplement le désir de vivre le coeur comblé, cette période de l'année est propice à l'abandon joyeux.

Et ne pas croire petit pour ne pas réaliser de petits rêves: "qu'il te soit fait selon ce que tu crois". Nous demandons souvent à la vie de grandes choses persuadés qu'elle nous en donnera de petites et que ce sera toujours ça. Non, cette année demandons grand et dans la joie d'avoir déjà reçu!


jeudi 21 février 2019

Le clin d'oeil de pleine conscience

Un repas en pleine conscience


Un parcours de méditation de pleine conscience inclut une journée complète en silence et sans contact visuel pour expérimenter l'état de réceptivité du mieux possible. Une aventure surprenante mais finalement très intuitive.

Au milieu de cette journée, nous prenons le temps de partager un repas. Nous étions l'autre jour, autour de la table, sans parler ni échanger du regard. Les plats avaient été préparés avec de beaux légumes, la présentation était soignée et colorée. L'expérience a été une explosion de saveurs, une grande communion entre les participantes et une joie profonde.

Mastiquer avec application réhausse le goût des aliments.
Un repas dégusté reste en mémoire dans les papilles.
Manger doucement donne le temps au cerveau de l'estomac de détecter les aliments qu'il va devoir digérer et de s'y préparer. 
Pour faciliter l'exercice, quelques ingrédients savoureux valent mieux qu'un mélange trop complexe. 
L'estomac n'a pas de dents! La bouche a pour mission de mastiquer, l'estomac de transmettre la richesse des aliments au corps entier par le sang.
Une nourriture bien mastiquée nourrit davantage.
L'estomac a le temps d'évaluer quand il est arrivé à satiété et de nous prévenir.
Les gros qui mastiquent maigrissent, les maigres qui mastiquent se renflouent!
Finies les digestions douloureuses et endormantes.
Mastiquer conserve la fermeté du visage au long des ans.

Et surtout, un repas pris en pleine conscience est source de joie.

Le repas le plus simple devient un festin de Babette!

Mastiquer c'est la santé! et c'est le titre d'un petit livre à retrouver dans la rubrique Coups de cœurs.

mardi 12 février 2019

Le clin d'oeil de pleine conscience

La pleine conscience rend libre


Libre des choses, libre des autres, libre de soi.

C'est l'objet d'une des rencontres du parcours de méditation.

Cette liberté questionne: si on se détache des biens matériels que fait-on de la notion de transmission? Si on se détache de ceux qu'on aime, devient-on indifférent? Et se détacher de soi est-il nécessaire quand on a déjà une piètre opinion de soi?

La réponse de la pleine conscience : 

Quand nous vivons totalement l'instant présent, nous aimons nos biens matériels pour la grâce qu'ils apportent à ce même instant. Par exemple: une maison permet de se retrouver, de célébrer, de bâtir une famille, de collectionner de beaux souvenirs, de se ressourcer. Ce sont des biens immatériels qui survivent à la perte de la maison. Le cœur peut vivre sereinement sa possession. De toute façon, un bien matériel nous restreint dans l'espace et dans le temps, or notre coeur est fait pour la joie d'un héritage plus vaste.  

Quand nous sommes totalement présent à l'autre dans la rencontre, nous avons vu que nous lui apportons la vie, nous l'autorisons à exister tel qu'il est, les erreurs du passé et les angoisses du futur n'ont pas leur place. Ce n'est pas le moment de juger. Nous sommes vivants, quelques instants, ensemble. La rencontre devient une chance.


Libre de soi? Il faut être totalement vide de soi pour être totalement disponible à l'autre. C'est possible quand nous nous connaissons assez pour ne pas prendre nos faiblesses pour des zones dangereuses mais des occasions de rencontre et nos zones de lumière comme de l'énergie qui participe à construire le monde. Ne pas rester empêtré dans la contemplation désolée de soi mais tourner le regard vers la vie et vers les autres. Vers le Divin. Certes nous sommes peu de choses mais est-ce un problème? la joie se trouve non dans la contemplation de son nombril mais dans le fait d'être bien vivant!


samedi 26 janvier 2019

Le clin d'oeil de pleine conscience

Je te fais le présent de ma vie


La dernière fois nous avons vu que nous sommes vivants quand nous sommes bien là, dans le présent.

Si la vie semble plus compliquée aujourd'hui c'est peut-être parce qu'autrefois, jugeant la vie plus simple, les personnes vivaient un instant à la fois et y étaient tout entiers.

Aujourd'hui, nous avons souvent l'esprit dispersé même dans les situations simples des rencontres quotidiennes. De nos journées il reste le souvenir de problèmes à régler, de temps à rattraper et nous manquons la joie d'être tout simplement ensemble.

Il y a aujourd'hui une injonction de "plus": l'instant doit être plus intelligent, plus rentable, plus rapide. Alors une rencontre entre deux personnes ordinaires ne retient pas notre attention.

Pourtant l'histoire de l'homme s'écrit avec le cœur. Nos rencontres tissent nos plus beaux souvenirs.

Nos rencontres demandent notre présence entière.

Même moi, qui ne suis rien, si je suis totalement présent pour l'autre, je lui permets d'exister. Je lui dis qu'il a du prix. 

Quand je suis présent, j'émets ma plus belle vibration. Cette vibration entraîne l'autre dans la vie.

Juste par une rencontre en présence j'offre la vie à l'autre.


lundi 14 janvier 2019

Le clin d'oeil de pleine conscience

La vie est un présent… le présent est la vie


Lundi 7 janvier, une nouvelle équipe est partie à la découverte de la pleine conscience et s'est mise à la méditation.

Le bracelet des Ateliers qui porte l'inscription "La vie est un présent" sera pendant 7 semaines notre pense-bête pour demeurer dans le présent. Quand nos pensées prennent le pas sur le réel, le bracelet change de poignet. Et depuis une semaine déjà il danse d'un bras à l'autre! L'exercice demande de l'entraînement!

Nous avons commencé le parcours avec le fameux exercice du grain de raisin de Corinthe. Incroyable comme manger en pleine conscience un grain insignifiant donne de la densité à l'instant!

Et cette semaine nous nous sommes appliqués à dupliquer ce ressenti avec tout instant!

La joie de l'homme est d'être vivant.

Nous le sommes quand nous posons des actes conscients. Pas à moitié conscients, ce qui n'est déjà pas mal, mais n'a pas la saveur de l'instant que nous vivons en étant totalement là. Celui-là a la capacité de nous étonner, il donne envie de recommencer.

C'est la joie d'être bien vivant.

Rappelons-nous que le présent est composé de jolies secondes qui jamais ne repasseront. Leur beauté vient de leur nature éphémère. Leur qualité est d'être toujours à inventer. Elles contiennent tous les possibles. Elles ne tiennent pas compte des anciennes que nous aurions ratées. Le présent n'est jamais un échec quand il est un instant de vie.

Puisque l'époque est encore aux vœux et aux bonnes résolutions; en 2019, nichons-nous dans la douceur de l'instant présent et que cette année soit un festival de joyeux moments de vie!