vendredi 18 octobre 2019

Le portable ou le syndrôme de Stockholm

Le clin d'œil de pleine conscience


Vous est-il déjà arrivé d'oublier votre portable? Tentez consciemment l'expérience pour mesurer votre degré d'attachement à votre geôlier électronique!

Les participants aux Ateliers ont essayé pour vous. Voici ce qu'ils retiennent de plus marquant:

On ne peut plus échapper à une situation routinière désagréable: le métro le matin est rempli d'inconnus qui ne communiquent pas entre eux (parce qu'ils n'ont pas oublié leur portable, les malins!), le portable permettait de s'évader. Sans portable, vous prendrez peut-être le même plaisir que l'un d'eux qui fait un plongeon en humanité tous les matins et qui se régale à observer ses congénères avec bienveillance!

On ne peut pas se donner de contenance: eh oui le portable a remplacé la clope! Là encore vous serez comme cet autre qui travaille son aisance et la qualité de ses rencontres!

On ne peut pas régler ses problèmes sur le champ: vous êtes perdus? vous avez oublié le code? vous cherchez une info culturelle, politique ou géographique? Aïe, le portable aurait résolu la question en quelques clics, là vous êtes bons pour y passer du temps. Génial, dit le troisième, on redevient dépendant des autres, il faut demander de l'aide, c'est toujours l'occasion de belles rencontres!

On angoisse de manquer quelque chose d'essentiel: une information professionnelle, un rendez-vous… C'est peut-être une chance pour souffler et diminuer la pression de notre meilleur ami le portable!

Etes-vous prêts pour le défi d'une journée sans portable? 😊


jeudi 3 octobre 2019

Et si nous osions désirer le meilleur!

Clin d'œil de pleine conscience


Les Ateliers se poursuivent et mardi nous étions en quête d'une phrase ressource. Sa mission est d'annuler l'effet nocif de la phrase négative qui nous attaque sans relâche et de remplir notre être de l'émotion qui nous paraît la plus désirable: se sentir aimable et aimé, avoir de la valeur, faire confiance à la vie et être rassuré, être soi sans avoir besoin de prouver ou de se justifier, se sentir juste…

Et vous que désirez-vous ressentir? Quelle phrase choisiriez-vous?

Vous ferez peut-être la même expérience que les participants: quelle utilité de répéter que tout va bien si tout va mal? Peut-on espérer se sentir bien quand l'agression vient de l'extérieur? La pleine conscience c'est comprendre que tout se passe en soi. Nous allons mal quand nous nous laissons affecter. Quand nous sommes solides à l'intérieur, nous impactons le réel. Au lieu d'être submergés d'émotions nous devenons factuels aidant l'entourage à aborder les événements pour ce qu'ils sont sans attaquer la valeur d'autrui. C'est pourquoi il est si important de savoir quel confort intérieur nous désirons connaître.

L'autre découverte de cet exercice: pourquoi répéter un état intérieur qui parait inatteignable? Exemple: vous aimeriez être choisi et aimé et ce n'est pas encore arrivé? Répéter "je suis aimé" n'est-ce pas se faire du mal alors que ça n'arrivera peut-être pas? En réalité c'est déjouer les phrases négatives qui affirment quelque part en vous que ce privilège ne vous est pas destiné. Pour activer votre assurance d'être infiniment aimable. Quand vous vous sentez infiniment aimables vous abordez la vie de façon totalement différente: ne gaspillant plus d'énergie à vous juger, vous êtes tout disponibles à aimer les autres. Les autres en ont tellement besoin! Il y en a bien un qui vous trouvera aimable à vie pour savoir donner de la joie.

C'était un exemple mais il nous encourage, quelque soit notre désir, à nous autoriser à penser que nous méritons le meilleur et que le désir a une capacité d'attraction qui vaut la peine d'être expérimentée.

Cette semaine, si tout était possible, quel enthousiasme intérieur voudriez-vous ressentir? C'est parti pour une phrase audacieuse! Bonne semaine!