2/5 Phénomène dissociatif et non-séparation
Peut-être faites-vous partie des personnes qui,
face à
l’agression verbale, expérimentent
un vide mental qui laisse le champ à l’interlocuteur.
Au sentiment de nullité incurable se mêle
une colère mal identifiée et un
sentiment flou d’injustice.
Une fois en sécurité, c’est comme si votre cerveau
reboutait.
Vous comprenez ce qui s’est joué mais c’est trop tard.
On appelle cela un phénomène dissociatif :
afin d'éviter la souffrance qu’il reconnaît,
l’organisme
disjoncte le mental pour sauver l’ensemble
et prend le parti du plus fort comme si c'était plus
sûr.
C’est la double peine : vous souffrez et
vous vous
désertez pour rejoindre le camp adverse.
Vous donnez raison à l’attaquant.
Puisque vous êtes si nul.
La réponse tient à cultiver la
non-séparation :
attaqué, vous prenez intérieurement votre défense.
Que l’autre attaque votre valeur ne prouve pas que
vous ne valez rien mais que
l’autre attaque.
Aux abris donc pour sauver le trésor :
la merveille que vous
êtes que personne n’a le droit de blesser.
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