Leaders ou bergers ?

Nous venons d’élire notre président pour 5 ans, 
nous nous apprêtons à choisir nos députés, 
les chefs d’états s’agitent autour de la question ukrainienne…
Un monde ne peut fonctionner sans chef 
mais quelle croyance projetons-nous sur ces personnes 
auxquelles nous remettons notre destin ? 
Et comment cette croyance peut-elle devenir 

source de souffrance, de frustration ou de conflit ?
Nous faisons partie vous et moi de la piétaille. 
Dans notre sphère nous nous préoccupons 
de nous-mêmes et de ceux qui nous sont chers.
Nos leaders ont la charge de leur pays 
et se situent à un niveau international. 
Dans leur sphère ils se soucient d’eux-mêmes 
et des équilibres des forces politiques et économiques.
2 sphères sans connexion à moins que le leader 
soit aussi un berger: un berger prend soin de ses brebis. 
Il est étonnant de voir avec quelle passion 
nous nous étripons pour faire valoir qui élire 
puisque par principe celui qui sera retenu 
ne prendra pas soin de nos besoins personnels 
mais des siens propres et de l’idée qu’il a des grands ensembles.
Notre entêtement à faire confiance à ceux 
qui nous méconnaissent vient sans doute 
de notre compulsion à nous débarrasser 
de notre peur entre d’autres mains. 
Déchargés de notre responsabilité 
nous sommes libres de victimiser.
Faire le deuil du berger c'est reprendre notre responsabilité.
Nous pouvons toujours regarder nos politiciens 
à leurs jeux de pouvoir mais finie l'illusion 
remplie d'espoir et vouée à la déception. 

Chacun sa sphère.
Après tout, l'action et la responsabilité sont toujours 
sources de puissance intérieure.