Cette semaine, nous travaillons le lâcher prise. Que veut dire lâcher prise? Je laisse tomber et je n'agis plus? Je laisse faire les autres ou la planète?
En fait c'est à mi-chemin: la vie a besoin de mon agir mais je lâche mes attentes sur le résultat.
Mon agir contient mes désirs, ma vision de ce qui est bien, mon énergie au service de la vie.
Ma souffrance vient de ce que je m'inquiète du résultat alors que je n'ai pas toujours de contrôle possible sur ce résultat. Les autres et les imprévus ont vite fait de le faire dévier de ce que j'avais prévu.
Ainsi le résultat ne m'appartient pas.
Mais il sera nourri de l'énergie que je lui aurai proposée.
L'image de la fenêtre implique que je considère que la vie fonctionne indépendamment de moi, comme un grand courant d'air. Quand j'ouvre ma fenêtre en accueillant la vie telle qu'elle vient, je suis comme un accélérateur d'énergie. Quand je ferme ma fenêtre par dépit que les choses ne se déroulent pas selon mon attente, ou que je me ferme par crainte de ce qui pourrait m'arriver de préjudiciable, je freine la belle énergie de la vie.
Cette semaine j'essaie d'être une fenêtre ouverte. C'est très concret: un chanteur monte dans la rame du métro avec son chariot à faire du bruit, soit je le prends comme une agression sonore soit je profite de la mélodie proposée et je considère mes piécettes comme le moyen de faire tourner la chance. Ou bien quelqu'un m'appelle au téléphone et j'évite de crier "non" dedans, après tout, nous allons peut-être passer un bon moment ensemble...
Je ne sais pas encore, alors j'accueille l'instant présent. Et plutôt que d'être en résistance intérieure j'essaie d'être un passeur de vie. Je suis la petite fenêtre par laquelle passe l'air.
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