Avec certains, nous avons débuté cette semaine le parcours de méditation de pleine conscience.
Cette pratique est assez déconcertante sachant qu'elle propose de remuscler son attention en prenant appui sur le souffle et qu'il faut passer par la pratique pour comprendre où vraiment cela mène.
Nous voilà donc concentrés sur notre respiration. L'air entre, l'air sort. Qu'on y pense ou pas, qu'on s'en émerveille encore ou plus.
Aucun intérêt à première vue. Et pourtant. Notre difficulté à fixer notre attention sur ce mouvement naturel de vie révèle notre faible capacité de présence.
Quand, par contre, nous nous parvenons à mobiliser toute notre attention sur le souffle, nous ressentons avec surprise la notion de présence.
Il n'y a pas de juste milieu, de demi mesure possible. Soit nous sommes attentifs et nous ressentons ce sentiment de présence, soit nous sommes un tout petit peu dispersés et la respiration redevient un simple exercice.
Cette constatation est à prendre comme un joyeux challenge à relever chaque fois que nous consacrons bravement un peu de notre précieux temps à observer notre respiration. Au minima, toute tentative nous offre un repos de l'esprit et une détente corporelle. Et avec un peu de chance, nous serons assez attentifs pour connaître ces instants qui se suffisent à eux-mêmes.
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