lundi 17 octobre 2016

Communication non violente: je prends soin de moi

Quand j'entre en conflit, je suis effaré par l'objet qui m'oppose à l'autre ou par sa personnalité agressive. J'en oublie de m'effrayer de l'état dans lequel je me suis mis. Or c'est là qu'est le vrai problème et c'est là que la CNV se propose d'apporter une solution.

Je passe environ 8h par jour au bureau, les dossiers qui s'enchaînent vont inéluctablement susciter le conflit. Suis-je condamné à vivre le cœur bousculé toutes ces heures du jour et à rentrer chez moi rincé de toute énergie?


La CNV n'a pas pour mission première de résoudre mes dossiers mais de prendre soin de moi et de mon état intérieur douloureux.
Il serait bon que mon dossier trouve une issue qui satisfasse mes exigences, mais il est encore plus urgent que je retrouve la paix.

La CNV m'enseigne qu'il faut pour cela éclaircir mes besoins qui sont mis à mal dans l'échange. Cela va me permettre de situer réellement le problème. Elle m'invite aussi à regarder l'autre avec empathie car s'il m'agresse ainsi c'est qu'il craint que ce qui a du prix à ses yeux ne soit pas respecté.

En remettant nos besoins au centre de mon attention, je me sens plus assuré pour défendre ce qui me paraît juste et par un mouvement simultané, j'ouvre les yeux sur la vision de l'autre.

C'est curieusement lorsque je ne m'acharne plus à obtenir que l'autre devient ouvert à donner. Comme j'ai apaisé l'échange, l'autre n'est plus dans un réflexe de défense qui le pousse à contre-attaquer par principe. Je lui donne la liberté de refuser ma demande mais aussi de l'envisager sans que cela le mette en danger. Et moi j'en viens à apprécier l'échange pour lui-même! Allez, bons dossiers!


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