Le visage existe finalement par les autres. Un regard attentif et bienveillant nous rend beaux et audacieux pour prendre notre place. Masquer un visage c'est lui retirer son humanité. C'est la réflexion qui court au fil d'un roman actuel nommé Hotel Beauregard écrit par Thomas Clavel. Derrière notre masque nos pensées les moins glorieuses sont à l'abri. L'un des personnages dit que le masque le rend mauvais parce qu'il lui retire sa responsabilité face aux autres. De la même façon il est plus facile de blesser l'autre si celui-ci n'est personne. Le masque fragilise la qualité des relations humaines. Alors prenons plaisir à deviner la belle humanité cachée derrière chaque masque!
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