Quand je suis violemment bousculé par les évènements ou quelqu'un, le problème qui m'affecte prend toute la place. Avant, il y avait moi (je menais ma vie), le problème n'existait pas et l'autre menait aussi sa vie. Survient l'évènement ou l'altercation douloureuse et ceux-ci occupent tout mon être. Je ne me rends même pas compte que je ne vis plus vraiment, je deviens un zombie dont seul subsistent le mental et l'émotion. Mon corps a disparu tandis que mon vélo pédale comme un fou à la recherche d'une solution. Et mon être est colonisé d'émotions douloureuses.
Le mental tient sa victoire. Son job est de mouliner des pensées or il vient de se trouver de quoi occuper des heures de travail, des années peut-être avec un peu de chance. Pour cela il doit s'assurer de garder le pouvoir. Et c'est assez facile car l'évènement ou l'altercation lui donnent raison. Il y a vraiment eu agression et/ou deuil. On ne pourra pas démontrer le contraire. Du point de vue intellectuel, son dossier est inattaquable.
lundi 28 novembre 2016
lundi 21 novembre 2016
Je prends la parole: je prends la main
La prise de parole en public
évoque souvent des picotements au fond du ventre, quand ce n’est pas plus
violent !
Voici quelques tips pour survivre
bravement à l’épreuve, et mieux encore, pour découvrir le plaisir qu’il y a à
partager un message avec d’autres.
Tout est encore affaire de pleine
conscience : tout va bien tant que je suis à 100% sur le sujet et que j’y
maintiens mon auditoire. La panique surgit lorsque j’autorise ma pensée à
s’alimenter de suggestions négatives sur ma compétence et ma légitimité. Les
choses se compliquent aussi si je laisse au public le loisir de prendre de la
distance avec le sujet et de me juger. C’est alors que nous empruntons les
flèches extérieures qui déclenchent le processus anxiogène.

Inscription à :
Articles (Atom)